Les enfants de l'histoire.

Steven Meeks, Gerard Pitts et surtout Todd Anderson, ne sont pas des enfants fictifs.
C'est également une partie de leur vie et de leur enfance qui est comptée dans ce film.

Ce cher Monsieur Nolan...dans le film!

Ses méthodes disciplinaires remportent un franc succès auprès de parents riches et influents.
Les jeunes garçons y sont envoyés pour apprendre la discipline et surtout...
En faire des "hommes", des vrais, aptes à diriger le monde.
Jugés trop sensibles, beaucoup d'enfants atterissent dans cet établissement, chargé d'en faire des durs...
L'enseignement y est privé, les parents font d'importantes donations à l'institut en échange de la prise en charge de leurs têtes blondes.
Hommes d'affaires, politiciens, banquiers...les familles ont déjà tout prévu pour leur succession et l'avenir de leurs fils.

Welton Academy, une école prestigieuse, mais...

photographie ci-dessus: La véritable école, Welton Academy, aux Etats-Unis.

En 1959, elle était dirigée par un certain Monsieur Nolan.
Cet homme inspirait une terreur effroyable chez ses élèves.
Depuis deux cent ans, l'institution se vante de former le fleuron, l'élite de la haute société Américaine.
"Tradition, Honneur, Discipline, Excellence", est toujours la maxime en vigueur de cette école, aux méthodes éducatives inchangées depuis deux siècles.
L'histoire vraie du "Cercle des poètes disparus" -qui s'était déroulée dans ses murs-,  ne suscita aucune émotion au sein de la direction, qui a toujours refusé catégoriquement toutes les interviews.

A suivre...une autre histoire vraie: Le cercle des poètes disparus.

Septembre 1959.

John Keating, professeur d'Anglais et de Philosophie prend ses fonctions à la "Welton Academy", un des  plus chics et des plus prestigieux mais stricts pensionnats pour garçons des Etats-Unis.

Dès son arrivée, il est sidéré par la sévérité qui y règne mais surtout par l'isolement psychologique et physique, la claustration ainsi que les brimades que les enfants y subissent.

Geôles en guise de chambres, enfermement, isolement, éloignement des parents, prise de parole interdite sans l'autorisation du directeur et des enseignants, port du costume et de la cravate obligatoires, châtiments corporels, leçons de morale et religieuse imposées, racisme et non-mixité.

Majoritairement issus de familles riches _voire célèbres_, liées à la politique et au monde des affaires, les garçons sont placés là, dans ce genre d'institutions dites de "redressement" pour y être "recadrés", car étant considérés trop "délurés" par leurs familles aisées et haut placées de la haute société Américaine de l'époque.

Epris de tolérance et d'ouverture, Monsieur Keating va révolutionner leur existence.

Il décide d'adoucir leur quotidien en leur enseignant la liberté d'expression -notamment par la pratique du théatre et de la poésie_, la tolérance, le respect des différences.

Il leur confie que lorsqu'il était petit, il était lui-même dans un établissement sévère.

Avec ses camarades, il avait créé un monde imaginaire, une société idéale:

LE CERCLE DES POETES DISPARUS.

Chaque nuit, ils se réunissaient dans les dortoirs, en cachette des professeurs et des surveillants, pour exprimer leurs sentiments, refaire le monde avec leur propre regard d'enfant, parler d'amour, de liberté et de paix.

Une façon de faire contrepoids face à l'extrême rigueur de leur école.

A ses nouveaux élèves, John Keating propose de reformer cette société secrète, afin de leur permettre de s'exprimer librement et de s'épanouir.

Il va bouleverser et transformer leur vie, notamment celle de trois adolescents:

Steven Meeks; Gerard Pitts et Todd Anderson.

Mais cela ne plaît pas à tout le monde...

"TRADITION, HONNEUR, DISCIPLINE, EXCELLENCE"

(Il s'agit des quatre piliers fondateurs de l'éducation inculquée aux enfants de cette institution et qu'ils doivent apprendre, réciter et connaître par coeur)

Une musique entrée dans l'histoire du cinéma

Pochette de l'album de la musique du film "Lawrence d'Arabie".

Le triomphe de Lawrence d'Arabie...et celui de Maurice Jarre.1962.

photo: Maurice Jarre à Los Angeles (Hollywood), lors de la remise de son Oscar, pour la musique "Lawrence d'Arabie".


Lors de la cérémonie de remise des Oscars à Hollywood, le film de David Lean "Lawrence d'Arabie" reçoît 11 oscars.

Liste des honneurs rendus au film ce soir-là, ainsi que les noms des personnes auxquelles étaient remises des récompenses:
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***1 oscar de la meilleure réalisation, pour David Lean;

***1 oscar pour l'acteur Peter O'toole (rôle de Lawrence d'Arabie), meilleur espoir du cinéma;

***1 oscar pour Omar Sharif, meilleur second rôle;

***1 oscar pour l'acteur Grec, Anthony Quinn;

***1 oscar pour les meilleures prises de son;

***1 oscar pour la meilleure musique de film, pour Monsieur Maurice Jarre.

Dans la hiérarchie des diverses récompenses remises par le cinéma à des films, le "Golden Globe" est la plus convoitée, c'est en effet la plus prestigieuse.


Recevoir un "Golden Globe" est l'assurance pour un film et son réalisateur, d'entrer dans l'histoire.


"Lawrence d'Arabie" est honoré d'un "Golden Globe"...5 fois de suite.


Le monde entier redécouvre l'histoire de "Lawrence d'Arabie", honore David Lean...fait connaissance avec le talent musical de Maurice Jarre et s'en émerveille.
C'est son premier grand triomphe, il est lancé.
Et ce n'est qu'un début...

La naissance de la musique "Lawrence d'Arabie"

Dans un seul souci de préserver l'élégance, le raffinement ainsi que le prestige que David Lean souhaitait apporter à son film, il opta également pour la qualité lors du choix de compositeur pour la musique.
C'est ainsi qu'aura lieu la rencontre de Maurice Jarre avec lui, et que débutera sa fabuleuse carrière de compositeur de musiques de films à Hollywood.
Pourtant, ce ne fut pas chose aisée pour David Lean.
En France, Maurice Jarre compose le thème d'une émission de RTL, célèbre station de radio Française.
Il dirige l'orchestre philharmonique de Lyon, la consécration est en route...
David Lean pressent en Maurice Jarre, un talent naissant.
Il décide de lui faire tenter sa chance, le convoque à Hollywood.
Lorsque Monsieur Lean annonce qu'il vient de choisir Maurice Jarre pour composer le thème de "Lawrence d'Arabie", on le prend pour un fou.
Maurice Jarre est sujet à moqueries multiples; quolibets divers et variés.
Personne à hollywood n'y croît, ne veut du "petit français"...
"Ce jeune Français sort de nulle part, il est sûr et certain de faire capoter les oscars, nous allons droit à la catastrophe!!!!"
David Lean n'est absolûment pas d'accord avec eux.
Il persiste et signe:
Maurice Jarre composera la musique du film.